L'idée d'Henri Dunant

Jean Henry Dunant, un banquier suisse, se retrouve par hasard sur les lieux. Il sollicite l'aide des femmes italiennes des villages voisins et met en place des postes de secours pour les blessés et les malades des deux camps. Malheureusement, cette aide arrive trop tard pour beaucoup. Mais Dunant ne se décourage pas. Les horreurs qui le remplissent d'indignation et de pitié, il les consigne dans un livre intitulé "Un Souvenir de Solférino". "En temps de paix, ne pourrait-on pas créer dans tous les pays du monde des postes de secours qui, en temps de guerre, pourraient soigner les blessés ?
Son livre a eu un grand retentissement. Il répondait aux préoccupations humanitaires de la société de la seconde moitié du XIXe siècle :

  • Des sociétés de secours volontaires devraient être créées dans chaque pays, équipées et formées pour soigner les blessés sur le champ de bataille et pour assister les services médicaux inadéquats de l'armée ou les remplacer.
  • Les blessés sur le champ de bataille, le personnel médical et leur équipement doivent être considérés comme neutres et protégés par un badge.
  • Un traité international devrait donner force de loi à ces propositions et assurer la protection des blessés et du personnel médical qui les soigne.