Rappel de produits sanguins (rappel)
- Le RKV est responsable du rappel des produits sanguins encore en circulation qui ne répondent pas aux exigences de qualité pour une raison ou une autre, par mesure de précaution. La non-conformité peut être liée au donneur, mais peut également résulter d'un problème de collecte, de production, de distribution, de conservation, de test, de contrôle de qualité ou de libération. En ce qui concerne les problèmes liés au donneur, il s'agit principalement des notifications post-don, y compris les symptômes de maladie et les éventuelles erreurs de sélection des donneurs : des problèmes qui auraient constitué un motif d'exclusion s'ils avaient été connus/mentionnés/évalués correctement au moment du don ou lorsque nous soupçonnons que le donneur était déjà en phase d'incubation au moment du don (en cas de symptômes de maladie après le don). En cas de rappel, le RKV demande aux hôpitaux de lui renvoyer les produits sanguins du donneur concerné lors du prochain passage en boucle de l'IHcT.
Les produits sanguins retournés au RKV en raison d'un rappel effectué par le RKV conformément à la procédure"Organisation du transport de retour" ne seront pas facturés à l'hôpital.
- Le rappel des produits sanguins livrés aux hôpitaux doit être distingué d'une procédure d'enquête. Une procédure d'enquête est lancée par l'établissement de transfusion sanguine pour retrouver les receveurs de produits sanguins provenant de dons de sang potentiellement infectieux. Il s'agit de produits sanguins présentant un risque d'infections majeures transmises par le sang, après que le donneur a été diagnostiqué avec une telle infection à l'occasion d'un don ultérieur (ou que le donneur a été à l'origine d'une infection post-transfusionnelle) et nous ne pouvons pas exclure la possibilité que ce risque n'existait pas encore dans le cas des produits livrés et déjà administrés à partir de dons antérieurs, parce que le donneur était alors peut-être encore dans la période de fenêtre diagnostique ou que le don portait alors sur cette infection (dans le cas de T. cruzi, paludisme, VHB occulte et absence de détermination de l'aHBc ou IDT NAT) n'avait pas été spécifiquement testée à l'époque. Nous informons le médecin traitant du patient qui a reçu un tel produit sanguin en lui conseillant de tester le patient si cela est encore cliniquement pertinent et en lui demandant de nous tenir informés du résultat chez le patient.