Séisme au Myanmar

Myanmar

Les premiers rapports font état de plus de 2 000 morts, de plus de 6 000 blessés et de plus de 100 disparus dans le centre et le nord-ouest du Myanmar. La plupart des victimes se trouvent à Mandalay et dans ses environs. 

Le tremblement de terre a causé une dévastation généralisée. Des maisons se sont effondrées et des infrastructures essentielles ont été gravement endommagées. On estime que 70 % des infrastructures ont été endommagées par le tremblement de terre. L'aéroport international de Mandalay est fermé aux vols commerciaux pour le moment. Des ponts importants, des routes, des universités, des hôtels, des sites historiques et religieux et des bâtiments publics dans les zones urbaines et rurales ont été gravement endommagés ou détruits. 

Des milliers de personnes passent la nuit dans les rues ou en plein air, par crainte des répliques ou parce que leurs maisons sont devenues inhabitables. Plus de 50 répliques ont frappé la région ces derniers jours.

Les réseaux d'électricité et de communication ont été endommagés dans les régions touchées. À Mandalay, Sagaing et dans le sud de l'État Shan, il n'y a pas d'internet et la couverture téléphonique est instable.   

L'hôpital de Mandalay a reçu tellement de patients qu'ils doivent être soignés à l'extérieur, sur le parking.    

Thaïlande

Un gratte-ciel en construction s'est effondré. 19 personnes ont perdu la vie, 34 ont été blessées et 76 sont toujours portées disparues. Des centaines de maisons ont été endommagées. Plusieurs ponts, bâtiments et installations de transport ont été endommagés. Les autorités locales et le gouvernement surveillent de près la situation et tous les services médicaux sont prêts à intervenir en cas de répliques. Les dégâts sont mesurés dans toute la région touchée. 

La Croix-Rouge du Myanmar est immédiatement entrée en action dans les zones touchées. Elle compte plus de 6 000 volontaires dans tout le pays. Les équipes présentes dans les régions touchées sont actives sur le terrain et donnent la priorité à la recherche et au sauvetage, au premiers secours, au transport des blessés, au soutien psychosocial et à l'évaluation des dommages. Elles acheminent des articles de secours, notamment des couvertures, de l'eau, de la nourriture et des kits d'hygiène. En outre, ils fournissent des abris aux personnes touchées. Un camp de secours temporaire et un centre médical ont été installés dans l'ancien aéroport de Chanmyathazi Township. En outre, la Croix-Rouge du Myanmar a également envoyé des équipes spécialisées dans la région touchée pour mettre en place trois postes de santé mobiles et deux usines de traitement de l'eau. z
En outre, elle a activé son système national de communication et de coordination en cas de crise (EOC). La branche de Bago a également activé son centre de crise local. Neuf autres associations nationales de la Croix-Rouge sont actives au Myanmar.
De nombreuses personnes ont également perdu le contact avec leurs proches. La Croix-Rouge et le CICR aident à retrouver ces personnes et à rétablir les contacts grâce à leur réseau RFL (rétablissement des liens familiaux).
L'accent est mis sur l'aide d'urgence, le rétablissement et la réhabilitation de 20 000 ménages (100 000 personnes) dans les régions gravement touchées telles que Bago, Mandalay et Naypyidaw. L'appel d'urgence de la FICR du 30 mars 2025 répond aux besoins humanitaires de 100 000 personnes. La priorité est donnée aux plus vulnérables.

L'assistance comprend

• Abris, articles ménagers essentiels et aide financière à la reconstruction
• Soins de santé, cliniques mobiles et soutien psychosocial
• Eau, assainissement et hygiène (WASH), y compris la réhabilitation des sources d'eau
• Aider à rétablir le contact avec les membres de la famille qui se sont perdus de vue

L'équipe d'évaluation rapide et de coordination apporte un soutien psychosocial à Mandalay.

Dans les jours qui ont suivi le tremblement de terre, la Croix-Rouge thaïlandaise a informé les citoyens sur les moyens de se protéger en cas de nouvelles répliques. Immédiatement après la catastrophe, la Croix-Rouge thaïlandaise a aidé les autorités locales à distribuer des secours et des abris aux personnes touchées. Par la suite, le gouvernement a pris en charge la coordination. La Croix-Rouge thaïlandaise se concentre actuellement sur le soutien à la Croix-Rouge du Myanmar. Elle dispose de matériel de secours d'urgence prêt à être envoyé et d'une équipe médicale prête à partir pour la zone sinistrée.    

Le violent tremblement de terre qui a frappé le Myanmar a causé d'importants dégâts. Les ponts et les autoroutes endommagés entre la capitale Yangon et les zones touchées entravent les opérations de secours et rendent difficile l'accès des travailleurs humanitaires au site. En outre, de nombreuses maisons ont été détruites, obligeant les habitants à dormir dehors. Le pays connaît actuellement une vague de chaleur, avec des températures dépassant les 40°C. La population manque d'abris et d'eau potable. Les habitants manquent d'abris et d'eau potable, ce qui augmente le risque de déshydratation. Parallèlement, les prix des produits de base augmentent, tandis que les abris surpeuplés et le manque d'hygiène augmentent le risque d'épidémies. Les hôpitaux locaux sont débordés en raison de l'afflux important de blessés.

De plus, la saison de la mousson approche, ce qui fait craindre des inondations et des glissements de terrain qui ne feront qu'aggraver la situation dans les zones touchées et retarder l'aide.    

Les perturbations des télécommunications et de l'internet restent un obstacle majeur à la communication et à la coordination de l'aide humanitaire. Les routes endommagées et les débris bloquent l'accès des travailleurs humanitaires et empêchent d'avoir une vision claire des besoins sur le terrain.

Les hôpitaux et les établissements de santé ont également subi des dommages importants, ce qui entrave gravement les soins médicaux. L'un des centres de coordination des urgences (EOC) a été endommagé et les communications sont coupées.

De nombreuses communautés évacuées restent dans des zones ouvertes sans ombre suffisante et manquent d'eau potable et d'eau domestique. La chaleur extrême rend la situation encore plus difficile pour ces familles.

En outre, certaines parties de Mandalay, Sagaing et Naypyitaw sont privées d'électricité, ce qui aggrave encore la crise. La hausse des prix des denrées alimentaires de base, de l'eau et du carburant rend les conditions encore plus difficiles pour la population touchée. 

Un mois après le tremblement de terre qui a dévasté le Myanmar, des répliques continuent de frapper le pays quotidiennement - quelque 140 ont été enregistrées à ce jour. Le tremblement de terre a laissé une énorme trace de destruction, avec plus de 52 000 maisons, 640 postes de santé et 2 661 écoles détruits. La catastrophe a fait 3 869 morts et 5 742 blessés. Au total, 103 919 familles et 347 704 personnes ont été touchées.

Bien que l'accès à certaines zones touchées se soit quelque peu amélioré, les dégâts considérables causés aux routes et aux infrastructures constituent toujours un défi majeur pour les opérations de secours. Les coupures de courant répétées, les pannes de télécommunications et l'instabilité des bâtiments rendent particulièrement difficile une intervention rapide et efficace.

La région est également frappée par de fortes pluies depuis la mi-avril, alors que les températures oscillent toujours autour de 40°C. Des centaines de familles sont contraintes de vivre en plein air ou dans des tentes de fortune, qui ne résistent pas à ces conditions météorologiques. De plus, le mois de mai marque également le début de la saison des cyclones, suivie de la saison des pluies en juin. Cela augmente encore les risques de propagation de maladies et de pénuries alimentaires dues aux inondations et oblige de nombreuses familles touchées à se reloger à nouveau.

La Croix-Rouge du Myanmar a déjà pu venir en aide à 53 940 personnes. Cela a déjà permis de fournir une assistance médicale à plus de 2 500 personnes, notamment par le biais de cliniques mobiles. Plus de 35 000 personnes ont eu accès à de l'eau potable et à des installations sanitaires d'urgence. En outre, plus de 13 000 personnes ont reçu des articles de première nécessité tels que des couvertures, des bâches et des ustensiles de cuisine.

Rode Kruis-Vlaanderen en collaboration avec la Croix-Rouge allemande, a pu livrer à la Croix-Rouge du Myanmar quelque 42 tonnes de matériel de secours d'urgence, notamment des tentes, des kits d'hygiène et des jerrycans.

Cependant, les besoins restent importants. Il y a un besoin urgent d'abris sûrs, d'accès à l'eau potable, de fournitures médicales telles que du matériel de transfusion sanguine et des médicaments, et d'un soutien financier pour le revenu de base et la réhabilitation. 

Dimanche, un avion transportant 42 tonnes de matériel de secours de la Croix-Rouge a atterri à Yangon, au Myanmar. Les volontaires de la Croix-Rouge du Myanmar distribuent actuellement cette aide à la population touchée par le violent tremblement de terre. Rode Kruis-Vlaanderen a travaillé en étroite collaboration avec la Croix-Rouge allemande pour acheminer les marchandises sur place. 

Le tremblement de terre a frappé une région déjà particulièrement vulnérable. De nombreuses personnes dorment dans la rue, sans abri ni accès à l'eau potable. Avec cette aide, nous veillons à ce que les familles retrouvent un minimum de sécurité et d'hygiène. 

Les fournitures de secours comprenaient

• 250 tentes familiales  

• 2 000 couvertures thermiques  

• 1 000 bâches  

• 2 000 feuilles de sol 

• 2 000 jerrycans  

• 1 000 bouteilles d'eau  

• 1 000 kits d'hygiène  

• 700 kits d'outils pour la mise en place d'abris d'urgence 

Tout cela a été possible grâce à vos dons et au soutien du gouvernement flamand. 

Grâce aux dons que nous avons récoltés et à ceux du gouvernement flamand, et en coopération avec la Croix-Rouge allemande, nous pourrons envoyer 42 tonnes de matériel d'aide d'urgence aux personnes touchées par le tremblement de terre au Myanmar. Cet envoi comprend des tentes familiales, des bâches, des kits d'hygiène et des seaux.

De Berlin, plusieurs camions sont partis aujourd'hui pour Liège. De là, via le pont aérien humanitaire de la Commission européenne, un vol part pour Yangon. Dès son arrivée, nos collègues de la Croix-Rouge du Myanmar se chargeront de la distribution sur place.

La Rode Kruis-Vlaanderen a récolté un total de 280 000 euros depuis le violent tremblement de terre au Myanmar. Le gouvernement flamand contribue de manière significative à ce montant en débloquant 200 000 euros. Les travailleurs humanitaires de la Croix-Rouge prodiguent des soins médicaux aux blessés, distribuent de l'eau et de la nourriture et recherchent des survivants dont l'espoir s'amenuise. Parallèlement, une importante chaîne logistique est mise en place pour aider des milliers de familles en leur fournissant des abris, de l'eau potable, des soins médicaux et des kits d'hygiène. Le soutien de la Flandre contribue à rendre cela possible.

"Le bilan humain du tremblement de terre au Myanmar est incalculable", a déclaré le ministre-président flamand Matthias Diependaele." LaFlandre débloque 200 000 euros pour que la Croix-Rouge flamande puisse déployer des équipes de recherche et de sauvetage et des travailleurs humanitaires sur le terrain, en plus de distribuer des fournitures de secours d'urgence, afin de fournir une assistance aux personnes touchées de la manière la plus efficace possible.

Catastrophe grave dans une région déjà vulnérable

Le 28 mars, un tremblement de terre d'une magnitude de 7,7 sur l'échelle de Richter a frappé le centre du Myanmar. Les régions de Sagaing et de Mandalay ont été particulièrement touchées. Plus de 70 % des bâtiments de Sagaing ont été endommagés et de nombreuses maisons se sont complètement effondrées. Les ponts et les routes principales ont été endommagés, de nombreux réseaux d'électricité et de communication sont toujours hors service.

La catastrophe touche une région déjà en proie à l'instabilité politique, à un paysage humanitaire complexe et, maintenant, à une vague de chaleur avec des températures locales avoisinant et dépassant les 40°C. Cette situation augmente le risque de déshydratation, d'épidémies et retarde les opérations de secours. Cette situation accroît le risque de déshydratation et d'épidémies et retarde les opérations de secours.

Les 72 premières heures sauvent des vies

Les volontaires de la Croix-Rouge locale ont participé aux opérations de recherche et de sauvetage dès les premières heures. Dans cette première phase, chaque minute compte : c'est le moment où des personnes peuvent encore être récupérées vivantes sous les décombres, et où l'aide médicale sauve littéralement des vies.

S'appuyant sur 6 400 volontaires et 600 employés locaux, la Croix-Rouge a commencé à fournir une assistance médicale et à distribuer des articles de secours. Des équipes spécialisées se sont rendues dans les régions touchées pour mettre en place des postes de santé mobiles et des points de purification de l'eau. Par ailleurs, une mission est également en cours pour évaluer les dégâts et identifier les besoins. "Nos équipes locales font ce qu'elles peuvent dans des circonstances particulièrement difficiles", a déclaré Vincent Verbeecke, porte-parole de la Rode Kruis-Vlaanderen. "Sans électricité, avec des ponts effondrés et des températures supérieures à 40 degrés, le travail de secours est particulièrement difficile. Mais ces premiers jours sont cruciaux pour sauver des vies".

Aide logistique en pleine construction

Des centaines de milliers de personnes dans la région touchée avaient déjà été déplacées par la violence. Aujourd'hui, des milliers d'entre elles n'ont plus de maison et errent dans les rues à la recherche d'eau et de nourriture. "Une gigantesque chaîne a été mise en place pour apporter une aide logistique sur le terrain. Le défi consiste à le faire efficacement sans perturber l'environnement local", explique M. Verbeecke. "Il est important de faire un compromis à ce niveau également : le besoin de travailleurs humanitaires ou de ressources logistiques supplémentaires est-il le plus important, comment l'aide peut-elle sauver des vies au maximum ?

"Il s'agit de ressources telles que la distribution de bâches, de tentes, d'eau potable - jusqu'à 20 litres par personne et par jour - afin de prévenir les épidémies telles que le choléra, et bien d'autres choses encore". connaît Verbeecke.

Gratitude envers la population et le gouvernement

Le soutien du gouvernement flamand représente un levier important. Avec 200 000 euros, des tentes familiales, des sacs de couchage, des kits d'hygiène et des bâches, entre autres, peuvent être fournis à des milliers de personnes.

"L'aide d'urgence devrait permettre de fournir des milliers de bâches, de sacs de couchage, de kits d'hygiène et de tentes. Ce ne sont pas des symboles, ce sont des ressources qui sauvent littéralement des vies", a déclaré le ministre-président flamand Matthias Diependaele.

"Nous sommes reconnaissants de l'élan de solidarité qui s'est manifesté. Tant de la part du gouvernement flamand que de tous les citoyens qui ont déjà fait des dons. Ensemble, nous ferons en sorte que l'aide arrive rapidement". conclut M. Verbeecke.

Trois jours après le tremblement de terre dévastateur qui a frappé le Myanmar, les besoins restent énormes. Les équipes de recherche et de sauvetage continuent à chercher des survivants de toutes leurs forces. Les routes et les ponts sont gravement endommagés, ce qui complique les opérations de secours. De plus, dans certaines régions, les températures atteignent 42 degrés. De nombreuses maisons ne sont plus habitables, ce qui oblige les gens à dormir dehors ou sous des tentes, sans ombre ni abri. Le tremblement de terre a également touché de nombreuses installations hydrauliques, rendant l'eau potable rare.    

Les secouristes de la Croix-Rouge au Myanmar, dont beaucoup ont eux-mêmes été touchés par la catastrophe, mettent tout en œuvre pour aider le plus grand nombre de personnes possible. En plus de quémander des secours, des colis alimentaires et des moustiquaires, ils fournissent également des abris d'urgence, des installations temporaires de purification de l'eau et un soutien psychosocial.  

L'aide financière est aujourd'hui le moyen le plus efficace de répondre aux besoins fondamentaux des personnes touchées, tels que les soins médicaux, les abris et la nourriture. 

Anke, coordinatrice de programme à la Croix-Rouge, a fait l'objet d'un reportage sur le rôle de la Croix-Rouge au Myanmar dans l'émission VTM News de samedi. Le message était clair : Les fonds sont les bienvenus, car les besoins sont énormes. 

Rode Kruis-Vlaanderen débloque 100 000 euros de son fonds d'aide d'urgence avec effet immédiat pour soutenir l'aide humanitaire à la suite du violent tremblement de terre qui a frappé le Myanmar. Le tremblement de terre, d'une magnitude de 7,7 sur l'échelle de Richter, a causé de graves dégâts dans les régions de Mandalay et de Sagaing, entre autres. 

Les lignes électriques et de communication sont coupées, les routes sont bloquées

Le bilan s'alourdit et l'on craint des centaines de victimes. Les ponts effondrés, les routes bloquées et les réseaux d'électricité et de communication hors service rendent extrêmement difficile l'obtention d'une vue d'ensemble de la situation.  

Les volontaires de la Croix-Rouge locale en action pour les opérations de recherche et de sauvetage

La Croix-Rouge du Myanmar a activé son système national de communication et de coordination de crise (EOC). Elle compte plus de 6 000 volontaires, dont les équipes sont actives sur le terrain dans les régions touchées, avec pour priorité la recherche et le sauvetage, les premiers secours et l'évaluation des dommages. Neuf autres associations nationales de la Croix-Rouge sont actives au Myanmar. "Les équipes locales font ce qu'elles peuvent, malgré les conditions dangereuses et les zones difficiles d'accès", a déclaré Vincent Verbeecke, porte-parole de la Rode Kruis-Vlaanderen. "Les défis logistiques sont énormes. Tout le monde est sur le pont.

Soutien immédiat

Rode Kruis-Vlaanderen débloque immédiatement 100 000 euros pour répondre aux besoins initiaux, tout en recherchant des soutiens.

"Le soutien financier est le moyen le plus efficace d'apporter de l'aide à ce stade de la catastrophe", explique M. Verbeecke. "Les besoins sont importants : soins médicaux, abris, eau potable, soutien psychologique et biens de première nécessité. La menace de répliques rend la situation encore plus difficile, tant pour la population touchée que pour les travailleurs humanitaires.

Les dons sont les bienvenus au BE53 0000 0000 5353 avec la mention"Tremblement de terre Myanmar".