Que se passe-t-il si vous ne signalez pas les situations à risque ?
La sécurité est la priorité absolue. En tant qu'établissement de transfusion sanguine reconnu, nous sommes responsables de la fourniture de produits sanguins sûrs en Flandre. Nous voulons donc absolument éviter que des maladies infectieuses - telles que le sida ou l'hépatite - soient transmises du donneur au patient par le biais de nos produits sanguins. Les situations à risque peuvent être signalées de manière confidentielle.
Aidez-nous à garantir la sécurité des transfusions sanguines
En tant que donneur, vous êtes extrêmement important pour la sécurité de notre sang. Vous êtes dans une situation à risque qui augmente le risque de SIDA et d'hépatite ? Dans ce cas, nous vous demandons de ne pas donner de sang, de plasma ou de plaquettes. En effet, le fait de ne pas signaler une situation à risque pourrait avoir un effet domino.
Signaler un risque (potentiel) ici
L'absence de déclaration peut avoir des conséquences désastreuses
Supposons qu'un donneur ait été en contact avec du sang infecté. Ou qu'il ait un contact sexuel avec une personne infectée par le virus du sida ou de l'hépatite. Si ce donneur donne ensuite du sang, du plasma ou des plaquettes et ne signale pas cette situation à risque, les conséquences peuvent être désastreuses. Le receveur qui reçoit le produit sanguin de ce donneur peut être infecté par le virus du sida ou de l'hépatite.
Par conséquent, signalez toute situation à risque !
Il est donc très important de signaler toute situation à risque. Même au moindre doute. Tant pour la sécurité de la transfusion sanguine que pour celle des receveurs de produits sanguins. Vous pouvez signaler une situation à risque via le questionnaire médical, lors de votre entretien avec le médecin ou le personnel de santé, mais aussi après votre don. Depuis votre domicile, par exemple. Vous pouvez le faire via le bouton au bas de cette page ou via le numéro gratuit 0800 777 01. Cette démarche est confidentielle.
Situations à risque de contracter une infection à diffusion hématogène
Ces situations ont été déterminées sur la base de statistiques scientifiques.
Dans ce cas, vous ne devez pas donner de sang, de plasma ou de plaquettes pendant 4 mois:
- Vous avez un nouveau partenaire sexuel.
- Vous vous êtes fait faire un tatouage ou un piercing, un piercing au lobe de l'oreille ou un maquillage permanent.
- Vous vous êtes blessé avec une aiguille ou un objet pointu qui contenait du sang d'une autre personne.
- Vous avez sniffé de la drogue.
- Vous avez contracté une IST (pas le VIH, l'hépatite B, l'hépatite C ou la syphilis).
- Votre partenaire sexuel est atteint de syphilis.
Vous ne devez pas donner de sang, de plasma ou de plaquettes pendant les 12 mois qui suivent la fin des situations à risque ci-dessous :
- Votre partenaire sexuel est séropositif ou atteint du sida.
- Votre partenaire sexuel est atteint d'hépatite B ou d'hépatite C (à discuter avec le médecin).
- En tant qu'homme, vous avez eu des relations sexuelles avec un autre homme. Pour en savoir plus, cliquez ici.
- Vous êtes une femme et votre partenaire sexuel est un homme qui a eu des relations sexuelles avec un autre homme.
- Votre partenaire sexuel s'est déjà injecté des drogues.
- Vous avez eu un contact sexuel à haut risque et vous voulez savoir si vous êtes infecté.
- Vous ou votre partenaire sexuel avez plusieurs partenaires sexuels ou participez à des activités sexuelles en groupe.
- Vous venez d'un pays où le sida ou l'hépatite sont fréquents et vous vivez en Belgique depuis moins d'un an.
- Votre partenaire sexuel est originaire d'un pays où le SIDA et/ou l'hépatite sont fréquents (à discuter avec le médecin).
- Vous avez reçu de l'argent ou des biens en échange de relations sexuelles.
- Votre partenaire sexuel se livre à la prostitution.
- Vous ou votre partenaire sexuel avez payé pour avoir des rapports sexuels.
Vous ne devez jamais donner de sang, de plasma ou de plaquettes :
- Vous êtes séropositif ou atteint du sida.
- Vous avez déjà contracté l'hépatite B, l'hépatite C ou la syphilis ou vous avez été testé(e) positif(ve) pour ces maladies.
- Vous vous êtes déjà injecté de la drogue.
Ces périodes d'ajournement continuent également de s'appliquer si vous prenez des médicaments préventifs pour éviter l'infection par le VIH, appelés PEP ou PrEP (prophylaxie post-exposition ou pré-exposition).
Signaler un risque en toute confidentialité ?
Vous pouvez le faire en cliquant sur ce bouton ou en appelant le numéro gratuit 0800 777 01 (peut également être confidentiel).